Travaux Personnels Encadrés
Sujet : LA COLLECTE DES EAUX USÉES.
''Comment l'entretien et les mesures de sécurité et d'hygiène dans les égouts de Mulhouse répondent-ils aux problèmes liés à la collecte des eaux usées ?''

SOLUTIONS HYGIENE-SECURITE

Mesures d'hygiène

I.Prévention médicale

Dans la prévention médicale, le médecin du travail joue un rôle important.
1)Visite médicale à l'embauche

A l'embauche, le nouvel égoutier est obligé de réaliser une première visite médicale. Cette visite règlementaire présente une importance primordiale dans cette profession en raison de la très grande stabilité du personnel. Une embauche va déterminer dans la plupart des cas l'ensemble de la carrière de l'individu. Elle doit permettre tout d'abord d'écarter tous les sujets présentant des antécédents tuberculeux ou tous ceux porteurs d'une affection susceptible d'être aggravée par le séjour dans les égouts. En raison des conditions particulières du travail de l'égoutier, le médecin du travail, qui délivre le certificat d'aptitude procède à un examen particulièrement approfondi dont le champ d'action dépasse les seules indications de la réglementation. L'examen du candidat à l'embauche doit révéler une bonne santé générale et des bonnes aptitudes physiques et psychologiques. Cet examen doit porter à la fois sur l'audition, la vue, l'appareil locomoteur (et plus particulièrement le rachis), les amplitudes articulaires des membres et la musculature, l'appareil cardiovasculaire. Du point de vue psychologique il faut s'efforcer de déceler les sujets prédisposés à la claustrophobie. Etant donné la nécessité de descendre dans les puits par des échelles rudimentaires et de progresser dans des conditions pénibles dans les conduits pouvant être très étroits, les caractères morphologiques de l'individu doivent être pris en compte. A ce propos, on peut noter que les individus de forte corpulence supporteront souvent moins bien les contraintes spécifiques à cette activité. Le certificat d'aptitude est confirmé par une nouvelle visite règlementaire deux mois après l'embauche.

2)Le suivi médical

Une fois que l'individu est embauché, il doit être suivi médicalement. Ce suivi médical intervient en premier lieu lors de la visite annuelle règlementaire qui est l'occasion de contrôler le maintien de l'aptitude en fonction d'éléments nouveaux éventuellement survenus. Le personnel d'exploitation des réseaux d'assainissement bénéficie d'une surveillance médicale spéciale règlementaire, prévue par le Code du travail, exercée par le médecin du travail à raison d'au moins une heure par mois et pour dix salariés.

Le médecin pourra répartir son temps selon les rubriques suivantes :

D'autres visites médicales concourent à assurer la protection du personnel de l'assainissement. Il peut s'agir de visites médicales concourent à assurer la protection du personnel de l'assainissement. Il peut s'agir de visites spéciales décidées à l'initiative du médecin (certains services médicaux ont prévu systématiquement deux visites médicales annuelles) ou de consultations spontanées du personnel, sans omettre les visites de reprise après maladie ou accident d'origine professionnelle ou non. Des examens complémentaires adaptés aux toxiques éventuellement détectés, tels que recherche de métabolites dans les urines, numérations sanguines, examens radiographiques, peuvent être prescrits par le médecin du travail.

3)Les vaccinations

La vaccination est un élément essentiel de prévention contre les maladies et les infections. Le code de la santé ne considère pas les travaux dans les égouts comme des travaux qui nécessitent obligatoirement certaines vaccinations. Il parait cependant évident que certaines vaccinations sont particulièrement recommandées dans cette activité. Aujourd'hui, la quasi-totalité des égoutiers est vaccinée contre les infections qui sont le plus à craindre. Ils réalisent tout d'abord une vaccination antitétanique. Le bacille responsable du tétanos pénètre classiquement dans l'organisme à la faveur de toute lésion cutanée, quelle que soit son importance. La durée maximale de l'immunité conférée par la vaccination antitétanique ne peut être affirmée avec certitude ; elle n'excède pas dix années et il est bon de faire des injections de rappel tous les cinq ans. De la même manière, les vaccinations les plus fréquentes sont : la vaccination contre la tuberculose, contre la leptospirose, contre la typhoïde.

II.L'hygiène

Outre les mesures de prévention médicale, la prévention des maladies comporte l'application stricte des règles d'hygiène élémentaire.
Il faut empêcher toute absorption d'eau polluée et, pour cela, il convient de faire appliquer les consignes suivantes :

Une formation à l'hygiène doit également être réalisée par le médecin du travail en particulier chez le nouvel employé. Celui-ci doit être informée de toutes les infections auxquelles il est exposé et de toutes les règles d'hygiène nécessaires pour éviter les contaminations.

Mesures de sécurité lors d'une opération de curage

1)En réseau visitable

La descente : Lors d'une descente, on doit s'assurer d'avoir tout le matériel qui concerne le balisage, les barrières de protection et les systèmes de communication. Un regard d'égout est ouvert à proximité du lieu de travail. La zone de travail est balisée. Le regard suivant ce lui de la descente, dans le sens de la progression, est ouvert systématiquement. Avant de descendre, il faut vérifier que les conditions atmosphériques sont favorables. A cet effet, on descend au moyen d'une corde un détecteur de gaz. Le personnel descend dans le réseau l'un après l'autre et progresse vers le lieu d'intervention. Il est impératif qu'un égoutier reste à la surface, afin de jouer le rôle de gardien : c'est le garde-tampon. Il doit se tenir près du regard et doit être muni d'une corde de sauvetage en bon état et d'une solidité suffisante. Régulièrement, il doit appeler les autres égoutiers descendus par des moyens de communication appropriés afin de s'assurer qu'il peut rester en liaison avec eux, et que tout va bien. L'exécution du travail : Dans le cas d'une simple visite d'inspection, la progression sera plus rapide. Il faut assurer néanmoins à chaque fois la ventilation naturelle par l'ouverture des regards et la liaison avec la surface. S'il s'agit d'un curage, on met en ?uvre le matériel en assurant le calage de la vanne. La remontée : Elle s'effectue normalement et dans les mêmes conditions que la descente à la fin du temps de travail. Elle peut s'effectuer selon les procédures d'urgence, en cas d'alerte venant de la surface ou bien si une anomalie est constatée dans le réseau telle que : Elévation anormale du plan d'eau, bruits suspects, rupture de conduite d'eau, accroissement de la vitesse de circulation des eaux, odeurs suspectes.

2)En réseau non visitable

Stationnement : Les camions de curage hydropneumatique doivent être stationnés correctement gêner le moins possible la circulation. Il convient de mettre en place le balisage correct du chantier mobile à l'aide de barrière, cônes et gyrophares. Ecarter les curieux (en particulier les enfants). Utilisation des appareils de curage hydropneumatique : Les risques essentiels du curage avec matériel hydropneumatique à haute pression proviennent de l'éclatement du flexible et son fouettement, s'il s'échappe du regard. Pour éviter ce dernier risque, il est recommandé de disposer sur ce tuyau un signe nettement distinctif pour que l'opérateur puisse cesser de maintenir la pression. Cette marque se situera au minimum à cinq mètres de la buse. De plus, tous les raccords et accessoires du flexible devront résister à la pression d'utilisation. Ce dernier sera fréquemment nettoyé et enroulé avec soin. Bien que les accessoires courants de protection individuelle ne résistent pas à la pression directe du jet, il est recommandé de prévoir le port de lunettes de sécurité. Lors d'un tel curage, il est interdit de pénétrer dans les regards situés à l'aval de la buse. Enfin, dans les cas de travaux réalisées à proximité de lignes aériennes, on peut être amené à prendre des précautions particulières afin qu'il n'y ait pas de contact entre le jet et les fils sous tension électrique.
Descente dans un regard : Après le curage, il est souvent nécessaire de réaliser une descente afin de récupérer les débris que l'aspiratrice n'aura pas été en mesure de remonter. Cette opération doit avoir été prévue initialement de manière à ce que l'équipement et le nombre de personnels disponibles soient satisfaisants.
Pour la récupération de gros débris (gravas de maçonnerie par exemple), il faut utiliser le plus possible des outils permettant de les extraire depuis la surface du sol. Si une descente dans le regard est indispensable, il faut en référer au chef d'équipe, qui en juge la nécessité de l'intervention. Si celle-ci est décidée, il faut que l'égoutier qui descend soit équipé d'un harnais et d'une corde et il faut que l'effectif de l'équipe soit suffisant pour lui porter éventuellement secours.

3)Equipements collectifs et individuels

Equipements collectifs : Lors d'une opération de curage, l'équipe d'intervention se doit d'être muni d'un matériel précis. Il conviendra de mettre tout d'abord à disposition de l'équipe de travail du matériel de secourisme, afin qu'elle soit en mesure d'assurer les premiers secours : elle disposera notamment d'une trousse de secours et d'une couverture chaude. Ensuite, pour éviter tous les risques liés aux gaz, l'équipe de travail doit être munie d'un détecteur de gaz. Nous avons réalisé des expériences en laboratoire afin de vous présenter cet appareil.

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L'équipe doit également être dotée :

Lors de son opération, l'équipe devra, pour écarter tout risque lié à l'environnement, être dotée d'un matériel de balisage :

Equipements individuels :


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